- Dans le cadre de la cinquième journée lycéenne d’échanges sur l’alimentation durable, qui se déroulait à Limoges au Lycée Maryse BASTIÉ le 29 mars dernier, des élèves ainsi que des personnels du lycée G. Cabanis ont pu participer à différents ateliers autour du thème : l’alimentation durable en lycée.
- Cette action découle d’un engagement de la région Nouvelle-Aquitaine, des rectorats de Bordeaux, Limoges et Poitiers ainsi que de la DRAAF (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt qui placée sous l’autorité du Préfet de région contribue à définir, mettre en œuvre et suivre les politiques nationales et communautaires de développement rural et de l’aménagement et du développement durable du territoire) en lien avec la loi EGALIM mais aussi les actions menées depuis 2017 de l’association ACENA.
- Toute au long de la journée, l’alimentation durable était mise à l’honneur autour de parcours différents comme les circuits courts, le gaspillage alimentaire, la nutrition la santé, le sport, ainsi que la justice sociale. La journée a débutée avec l’accueil des participants de Madame la rectrice de l’académie de Limoges, Carole DRUCKER-GODARD ainsi que de Monsieur NEMBRINI Jean-Louis le vice président du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge de l’orientation, de l’éducation et de la jeunesse. Notre équipe déléguée sur place a pu participer au parcours relatif aux circuits courts ainsi qu’aux approvisionnements locaux. Dans le cadre de ces parcours ils ont pu assister et participer à différents ateliers comme “Quelle alimentation durable dans le monde ?” mais aussi “Les signes officiels de qualité”.
- Les élèves participants à l’opération sont déjà impliqués dans la vie lycéenne car éco-délégué et ils ont pris leur rôles très à cœur pour représenter leur établissement et sensibiliser leurs camarades pour améliorer la qualité de l’alimentation et de la restauration dans les établissements scolaires.
Lors du premier atelier “Quelle alimentation durable dans le monde ?”, les différents participants devaient comparer et analyser les “paniers” représentatifs d’une semaine d’alimentation dans différents pays du monde.
Ce qui a frappé notre chef de cuisine, c’est l’implication de nos élèves et leur regard sur les inégalités frappantes entre l’Allemagne, le Kenya ou encore le Pérou par exemple.
Afin de mieux appréhender le contenu de leur assiette et comprendre l’intérêt de la diversification des aliments, l’impact des différentes photos de paniers semainiers montre bien les quantités parfois importantes notamment des produits transformés dans les pays d’Europe et d’Amérique du Nord par rapport aux pays d’Afrique et d’Amérique du sud. Les différences sont accentuées entre la proportion des fruits et légumes, les boissons sucrées mais aussi l’accès à la viande et aux produits laitiers. Le côté ludique de l’exercice permet de créer chez les élèves de la curiosité et du questionnement sur leur alimentation et leur accès aux différents nutriments disponibles en fonction de leur situation géographique mais aussi le niveau de vie de chaque famille.
Vous pouvez retrouver ci-dessus (de gauche à droite), Melle Pommepuy Amélie (Élève de terminale générale), Mme Coulondre (professeure documentaliste au lycée Georges Cabanis), Hatim Bougrini (élève de seconde) et Monsieur Frayssinet, chef de cuisine des établissements Georges Cabanis.
En lien avec la loi EGALIM, qui depuis le 1er janvier 2022 est entrée en vigueur et promulgue l’interdiction de production, de stockage et de circulation de certains produits phytopharmaceutiques contenant des substances actives non approuvées au niveau européen pour des raisons liées à la santé humaine ou animale et environnementale. Il est également imposé aux établissements scolaires une répartition comme suit des aliments qui composent leur repas : 20% d’aliments doivent être issus de l’agriculture biologique, 30% d’aliments doivent être issus de l’agriculture ou la distribution locale et raisonnée, et 50 % d’aliments peuvent être issus du circuit conventionnel.
Les établissements G. Cabanis tendent à proposer des repas avec un “cahier des charges” éthique afin de retrouver un pouvoir sur ce qu’ils achètent et ce qu’ils peuvent proposer aux élèves. Dans cette démarche, nous retrouvons l’ACENA qui se développe depuis 6 ans sur la région Nouvelle-Aquitaine et regroupe une trentaine d’établissements. Les objectifs de cette association sont d’imposer un “cahier des charges” sur les achats effectués et permettent aux établissements de stopper les dérives en mettant en avant et en encourageant l’agriculture locale et biologique, ainsi que le bien-être animal ou encore les moyens transports à l’énergie verte.
Grâce au travail de l’ACENA, près de 70 millions de repas sont distribués avec le respect de la charte établie par l’association. L’objectif est d’étendre le projet sur tout le territoire français.
Retrouvez plus d’informations sur le site de l’ACENA (Association des coordonnateurs d’EPLE de la Nouvelle Aquitaine) ci-dessous :